De et avec Véronique Mensch
Mise en scène et en jeu : Florence Bolufer et Lionel Becimol
Assistance technique : Rocco Le Flem
Costume : Claire Gérard-Hirne et Éloïse Descombes
Lumière : Karl Big
Peinture de l’affiche : Servane Lejeune
Ça commencerait par l’apparition de trois sorcières sur la lande déserte, réunies pour faire des prédictions à un homme dont il serait préférable de ne pas dire le nom, ça porte malheur.
Des sorcières qui depuis 1606 ont trouvé refuge dans une tragédie de Shakespeare, pour échapper aux persécutions de la réalité. Des sorcières tellement vraies et maléfiques que ce serait à cause d’elles qu’on ne peut pas prononcer le nom de Macbeth (mais ça, il ne faut pas le dire).
Coups de tonnerre sur la lande : 1, 2, 3… Ce soir le compte n’y est pas. Seule une sorcière sur trois apparaît.
Pas la plus dégourdie, on s’en doute.
En ces temps où les termes de parité, de sororité commencent à avoir des échos concrets, en ces temps où la figure de la sorcière fait un retour remarqué dans notre société, la voilà qui prend la parole sur scène.
Derrière ce personnage imaginaire, une sorcière en chair et en os cherche à s’affranchir des clichés et du regard des autres pour se réaliser et devenir ce qu’elle est, ou ce qu’elle croit être… Une fée peut-être ? Ou alors quoi ? Une femme ?