De Hélène Larrodé
Mise en scène Linda Wise
Avec Hélène Larrodé
Cette création à l’humour féroce nous livre l’histoire intime d’une femme qui, confrontée à l’épreuve d’un parcours psychiatrique, questionne les frontières entre rêve, folie et réalité.
De l’incompréhension des drames qu’elle traverse émerge, vital, un besoin de sens qui la conduit à chercher les moyens de transcender sa destinée.
Hélène Larrodé nous emmène dans un voyage initiatique et compose avec brio, entre paroles, chant et danse, un bouleversant hymne à la résilience.
Ce singulier cocktail, désarmant et explosif, brocarde au passage l’institution médicale et invite à explorer (exploser ?) les mystérieuses dimensions de « la normalité ».
« Une méditation autobiographique, à la fois généreuse (savoir pardonner), douloureuse (pardonner aux psychiatres !?), sage, humble et drôle, ce qui donne un mélange dur-dur : à en pleurer de rire souvent. […]
Hélène Larrodé est magnifique dans ses déambulation dansées et parlées : d’une éloquence à la fois désarmante et explosive. […] Superbe grande dame, grands corps fauve ; de celles qui ont léché le sel de la vie. » (Enrique Pardo, Panthéâtre).
Hélène Larrodé est danseuse, performeuse et pédagogue.
Longtemps partagée entre sa passion pour l’humain (agent de prévention des expulsions locatives, informatrice droits des femmes, auxiliaire de vie scolaire) et pour la nature (ouvrière agricole : apicultrice, bergère, viticultrice / équipière de voiliers), la danse s’impose tardivement dans son parcours professionnel. Elle entre à 35 ans dans la Compagnie Alluna, dirigée par Marie Motais, et commence à performer dans la nature, en milieu urbain et sur scène (« A Time For Everything »).
Le parcours d’une femme que son histoire (notamment psychiatrique) confronte à un impérieux besoin de sens s’est d’emblée imposé.
Le processus créatif s’est inspiré de deux citations :
« Vint un temps où demeurer à l’étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d’éclore » (Anaïs Nin)
« De la fréquentation assidue des lisières dépend l’entrée dans les métamorphoses » (Yannick Haenel)