Lieux de création et de résidence artistique

Hors Case

Compagnie BANG !

Dessins : Edmond Baudoin
Danse, chorégraphie et conception : Elise Roy
Musique, composition et montage son : Bastien Nouri
Regards extérieurs : Rébecca Chaillon, Bastien Nouri, Apolline Roy
Création lumière : Gabrielle Trévise
Conception accessoires : Sébastien Blanchard

Du 10 au 20 Octobre 2019
Jeudis et Vendredis 10/11/17/18 à 20h30. Mardi 15 à 14h. Dimanche 13 et 20 à 17h.
Durée 1h
Tout Public

HORS CASE allie danse, théâtre et bande dessinée pour interroger la place et le rôle des cadres et des cases qui nous façonnent dans nos parcours de vie.

Pour chercher une voie qui lui appartient, une jeune femme revisite son parcours et ses sensations. Sur scène, on suit les cheminements de sa pensée. Les dessins d’Edmond Baudoin apparaissent et disparaissent. Sous la forme de quatre tableaux, ils mettent en scène les différents personnages intérieurs de la jeune fille et la reconnectent à ses souvenirs, à ses doutes, rêves et enthousiasmes. C’est par la rencontre entre le corps et le dessin, à chaque fois différente, qu’elle peut avancer dans sa réflexion. Comme le dit si bien Baudoin : « Pourquoi c’est souvent dans les retours en arrière que je vais de l’avant? ». HORS CASE est donc l’histoire d’un voyage : celui d’un corps en mouvement à travers une mémoire dessinée.

Dossier artistique

Remerciements : Julien Moneret, Patrick Fournier, Adrien Legay, Françoise Marchal, Arsène Roy, Felix Renaudin, Arnaud Kalmes, Claire Glorieux, Marine Saiah, Fiona Forte, Clémence Bugnicourt

Réserver
Fiona ForteÉlise Roy ©Marine SaiahCarnaval_Eros_1©FionaForteCarnaval_Eros_4©Fiona ForteHORSCASE- ©Marine SaiahHORSCASE- ©Marine Saiah4 retDSC02645 (Mobile)08DSC0259443vlcsnap-error075vlcsnap-error092vlcsnap-error318DSC02785 retDSC02806 retDSC02815 retDSC02919 retHORSCASE - © Marine Saiah

Expo photographique

Fiona Forte  Carnaval-Eros  Expériences singulières

La première rencontre de Fiona avec le Brésil remonte à 2015. Lors de ce séjour, les rencontres et les itinérances dans les villes de Recife, São Paulo et Rio de Janeiro suscitent ses premières réflexions et interrogations sur la jeunesse brésilienne et son rapport à la fête. Elles prennent corps dans les lignes de ses journaux de bord et dans les nombreuses pellicules de son fidèle compagnon, un Canon Rebel 2000, qui donne à ses photos ce grain si particulier.

Petit à petit, au fil des voyages, son objectif se fait plus précis et la relation visuelle avec le pays et ceux qui l’habitent gagne en intensité. Au milieu de la fête qui bat son plein, les lumières colorées, les ombres, et les corps qui se mélangent et s'enchevêtrent, Fiona surprend l'intensité d’un regard. Partout autour, c’est le chaos, la frénésie collective qui l’emporte. Et soudain, le temps se suspend, la peur et l’espoir s’affichent ensemble sur un visage. Le cliché onirique de la jeunesse brésilienne auquel elle s'est habituée se brouille et laisse place à un sentiment perturbant.

Lors de ce carnaval 2019, au milieu de la liesse populaire, le beau danse avec le tragique. Confrontée à cette ambivalence, Fiona souhaite en témoigner et tenter de la restituer. L’évolution de sa réflexion vis-à-vis de la jeunesse du pays lui inspire la réalisation d’un film : Le rythme de l’asphalte. Un projet où le carnaval se mue en un décor de leurs luttes et découragements face à un pouvoir totalitaire grandissant. Le film entend ainsi témoigner d’un sentiment d’impuissance confus et loin d'être homogène, existant au sein d’une jeunesse bercée par la vibrante promesse d’un « Brésil, pays du futur ». Les photos les plus récentes lui servent d'épreuves et de matériel de recherche afin de nourrir cette démarche.

Du paysage, au portrait intimiste en passant par des fessiers a croquer, on se retrouve ainsi plongés dans une contemplation poétique de l'énergie troublante et paradoxale qui anime le pays pendant ce chaud et humide mois de mars. L’ensemble photographique nous apparaît comme un instant suspendu, une flânerie rêvée et déjà mélancolique du carnaval. Une douce balade, presque triste, qu’on imagine finir au petit matin de Rio, les pieds dans l’eau, le corps rompu par les pas de danse et les rencontres fugaces, les yeux dans les yeux avec l’archipel des Ilhas Cagarras...